COMPTE RENDU DE LA RÉUNION PUBLIQUE DU
MERCREDI 5 MARS 2008
Après avoir souhaité la bienvenue à l’assemblée, le président rappelle que la présence de Mr BACHELARD Michel n’est en aucun cas dûe à la proximité des élections mais à notre sollicitation du fait de sa détermination à nos côtés depuis le début de notre combat, contrairement à un candidat qui se permet d’utiliser notre image, en insérant une photo d’une de nos banderoles sur sa profession de foi et en affirmant apporter son aide à la municipalité alors qu’à aucun moment il ne s’est manifesté auprès de celle-ci, ni auprès de l’A.D.E.BRES.
Puis le président rappelle les différentes actions et les rendez vous pris auprès des autorités locales : – déplacement à une assemblée de communauté de communes du Grand Dijon pour distribuer des tracts aux élus locaux afin de les sensibiliser à notre problématique.
– Rendez vous pris avec le Conseiller Général de notre canton (Mr BACHELARD), qui s’est clairement positionné à nos côtés en rédigeant un courrier à l’attention d’A.P.R.R, reprenant les différents inconvénients liés à notre problématique. (Il était prévu à l’époque une coupure du pont de 6 mois)
– Prise de contact avec un conseiller juridique, Maître BARBEROUSSE, avocate en droit publique, qui nous confirme que , juridiquement parlant, l’A.P.R.R est bien armée et très bien conseillée.
– Rendez vous avec la député de notre circonscription, A.C. DARCIAUX, qui a aussitôt rédigé un courrier à l’attention d’A.P.R.R et au Préfet.
– Réception d’A.P.R.R en mairie de Bressey dans le cadre d’une réunion tripartite Municipalité – A.D.E.BRES – A.P.R.R, le 15 janvier. De cette réunion en sont ressortis deux points importants : 1) Réduction du temps de travaux sur le pont de 6 à 1 mois et pendant le mois d’août.
2) Etude du bruit sur notre commune (pour pouvoir prétendre au rehaussement et à la prolongation éventuelle de notre merlon) par un cabinet spécialisé choisi par la municipalité de Bressey et l’A.D.E.BRES et prise en charge financièrement par l’A.P.R.R.
Suite a cette réunion, Mr MOREAU a pris contact avec le cabinet ACOUPHEN qui nous a rapidement envoyé un devis relatif à une étude du bruit. Nous avons transmis ce devis à Mr LATROY, responsable des travaux chez EGIS route, qui nous a répondu en ces termes :
APRR souhaiterait en effet, compte tenu de la proposition financière qui paraît élevée, ajouter une mission préalable qui consisterait en une expertise de l’étude INGEROP (qui mettrait à disposition l’ensemble des rapports et mesures).
En conséquence, les nouvelles mesures+modélisation+projections ne seraient déclenchées que si des réserves notables sont faites par Acouphen sur le travail d’INGEROP.
La mission de définition d’éventuelles protections est bien sûr à maintenir.
Le devis d’ Acouphen peut-il est repris en conséquence ? »
A aucun moment il n’a été précisé, lors de la réunion du 15 janvier que le devis du cabinet d’étude acoustique ne devait pas dépasser un certain prix, et c’est la raison pour laquelle nous avons maintenu un bras de fer avec les dirigeants d’A.P.R.R, en refusant d’inclure une étude INGEROP au devis d’ACOUPHEN. Nous leur avons fait parvenir par mail notre décision.
Face à l’insistance de Mr LATROY de maintenir l’étude INGEROP, nous sommes restés fermes sur nos positions. Ce qui a entraîné un silence total chez A.P.R.R qui n’a pas donné suite à nos revendications.
Est ensuite arrivé un épisode regrettable sur notre commune, à savoir l’abattage des poteaux de type “télégraphiques”. Ce genre d’acte est bien entendu dommageable mais en aucun cas condamnable par L’A.D.E.BRES compte tenu de la prise de contact rapide engagée par Mr LATROY. Celui-ci, après que le ton soit monté, s’est engagé, lors d’un entretien téléphonique, a respecter ses premiers engagements, c’est à dire le respect du choix d’ACOUPHEN comme cabinet d’étude sans étude préalable dite INGEROP.
Nous avons reçu entre temps le soutien du candidat des verts sur notre circonscription qui s’engageait à rédiger des courriers à A.P.R.R et à la Préfecture.
Puis le trésorier de l’association a pris la parole pour revenir sur le nombre important de signataires de la pétition ( à ce jour nous avons enregistré 571 signatures) et d’adhérents de notre association (actuellement 110). Il explique également l’importance d’une action pour que les choses avancent le plus rapidement possible. Il est envisagé de se rendre en masse à la préfecture pour exposer notre problématique à qui veut bien l’entendre et remettre les pétitions au Préfet. Une large majorité de l’assemblée se dit prête à former un convoi (un jour de semaine) et à se rendre dans les rues de Dijon, car il est important de positionner le Préfet face à ses responsabilités dans cette affaire.
A la question concernant l’avenir de la rivière longeant l’autoroute, il est répondu que la “gaule d’Arc” a été informée d’une éventuelle dégradation de ce cours d’eau, que le syndicat de la Norges s’est très largement penché sur le problème et oeuvre pour maintenir l’existence de cette rivière.
Il est ensuite rappelé que l’A.D.E.BRES profitera de sa réactivation pour mener un autre combat, celui du maintien de la propreté de la RD 107 à hauteur des entreprises de la zone d’activités, ce pour des raisons d’entretien de vos véhicules, mais aussi et surtout pour des raisons de sécurité. En effet, par temps de pluie ou de brouillard, la route est rendue, dangereuse par la projection de gravillons sur les pare-brise, et glissante par l’apport de terre qui se décolle des roues des camions se rendant dans ces mêmes entreprises.
La secrétaire de l’association nous signale qu’une troisième centrale béton devrait s’installer aux alentours de l’A 31 sur notre commune, ce qui entraînera forcément des désagréments supplémentaires.
Après qu’un membre de l’A.D.E.BRES ait rappelé qu’il était très important de rester vigilant sur l’étude acoustique et sur les résultats de celle-ci, et l’assemblée n’ayant plus de questions à poser, la séance a été levée par le président aux alentours de 21 h45